Rebel Legion. Portrait du Luke Skywalker français

Jérémie est cadre commercial. Il a aussi un autre nom : James Aeden. C’est son pseudo dans la Rebel Legion French Base, qu’il préside depuis maintenant deux ans et c’est le nom sous lequel il veut être présenté. Portrait.

Lorsque James met son costume, il devient Luke Skywalker : « on essaye de coller au plus près des costumes des films ». La Rebel Legion est une organisation internationale de costumés de Star Wars fait la promotion de l’univers des personnages « gentils » de la saga et participe à des actions de charité et de services communautaires. Il existe 63 bases « Rebel Legion » dans le monde.

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Un costume, pas un déguisement

Lorsqu’il était étudiant il était souvent comparé à Luke Skywalker : « C’est comme ça qu’on m’appelait quand j’avais les cheveux plus longs. On me blaguait là-dessus. Ça m’énervait un peu. » rit-il. Et c’est vrai. En y regardant de plus près, il a bien un air de Mark Hamill. Les jambes croisées, l’air assuré, avec sa veste noire recouverte de patchs Star Wars, James fait aussi un peu penser à Han Solo. Aujourd’hui, il a toutes les tenues de Luke dans la Trilogie originale. Avec les accessoires faits sur mesure, un costume peut atteindre les 1 500 €.

C’est durant une convention à Cusset près de Clermont Ferrand, qu’il fait la rencontre de la Rebel Legion : « j’ai été impressionné par leurs costumes. Je me suis senti terriblement ridicule tellement le mien était mal fichu par rapport à leurs standards ». James est pointilleux, il a voulu travailler son costume et a fini par rejoindre l’association. Un costume pas un déguisement : « Je n’aime pas me déguiser ». On ne parle pas non plus de cosplay que James qualifie « d’un niveau encore au-dessus ». Il tient à la distinction. Il ne fait pas la différence entre le costume qu’il enfile pour aller au travail et celui de Luke Skywalker. Pour lui, la qualité des costumes créés par la Rebel Legion les démarque des simples déguisements. Tous les costumes doivent être approuvés par Lucasfilm et Disney avec lesquels Rebel Legion travaille en étroite collaboration.

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Des instants d’émotions

La Rebel Legion et sa collègue « adversaire » la 501 (association des « méchants » de Star Wars) s’engagent régulièrement dans des actions en faveur des enfants. Un point important pour James, dont la voix s’anime quand le sujet est abordé : « Nous faisons principalement des actions caritatives pour les enfants. Pour leur mettre des étoiles dans les yeux, lorsqu’ils traversent des moments difficiles ». Les visites à l’hôpital, dans les services pour enfants malades, sont des moments qu’il qualifie de « durs » mais assure que les membres de la Rebel Legion, et lui-même, ont l’habitude de garder le sourire : « pour l’apporter là-bas ».

Les enfants y croient, pensent rencontrer leurs personnages favoris : « On se souvient tous de la première réaction forte, généralement des plus petits. Je me souviens du premier qui m’a fait un câlin, dans un salon, en m’appelant Luke. Il est retourné auprès de sa maman, il est revenu avec un dessin qu’il m’a offert. Généralement on est au bord des larmes ».

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Une histoire de famille

« Je retransmet » s’exclame-t-il avec enthousiasme. James a fait regarder à sa fille tous les films et les dessins animés. La petite fille a ses propres costumes, tous de Rey (malgré le manque d’enthousiasme de son père pour la dernière trilogie) : « elle fait partie de la version enfant de la Rebel Legion : les Cadets. » Pour les enfants de moins de 18 ans, il est possible de rejoindre la Galactic Academy, explique-t-il plein de de fierté : « les enfants se régalent. » Elle a même déjà choisi son camp : « Elle est rebelle. » Papa est leur chef après tout.

Cette passion pour Star Wars, il l’a toujours eue. C’est avec son père qu’il a découvert le premier film. Il collectionnait même les autocollants d’album Panini : « Mon père m’avait donné de l’argent pour que je m’achète des pochettes d’images du Retour du Jedi. Je m’étais fait engueuler par la marchande de journaux. » raconte-t-il mort de rire. « Elle avait hurlé : « C’est pas Jedi ! On dit le jeudi ! On est en France ! ». Elle n’avait rien compris … J’étais rentré en pleurs sans mes pochettes ». Il était rentré sans ses pochettes mais avec la passion intacte, une passion qui a marqué sa vie.


Twitter : @rebellegionfr

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